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Top 15 des différences entre les humains et l’IA?

J’avais envie de me pencher sur la question des différences entre les humains et les intelligences artificielles génératives. Pourquoi me direz-vous?

Car ça donne du sens sur notre compréhension des outils et leurs usages.

Quand je consulte une IA pour écrire un texte faire un résumé ou me donner des idées, quel que soit le modèle utilisé, la réponse provient d’un robot !

Nous allons voir quelles sont les différences entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. Et je vais ensuite utiliser la méthode de Benoit Raphael pour écrire un article en utilisant sa méthode en 6 étapes de « dialogue engineering ».

A la fin de l’article vous me direz si vous pensez que l’intelligence humaine prévaut encore… ou si l’IAGen nous a définitivement dépassé 😉

🧠 Intelligence humaine vs Intelligence artificielle : les vraies différences

Voici un tableau synthétique pour identifier à la volée ce qui différencie probablement un être humain d’une intelligence artificielle. Cette liste est issue de différents articles lus ça et là, notamment celui de Brice Challamel + des études sur le sujet.

Cette liste sera peut-être obsolète d’ici quelques année, mais elle donne des pistes de réflexion.

DimensionChez l’humainChez l’IAExplication simple
1. EgoRéagit avec fierté ou émotion, défend ses idéesPas d’attachement personnel ni de susceptibilitéL’humain a un ego, l’IA n’en a pas
2. Corps / expérience physiqueVit, sent, se déplace, expérimente par le corpsAucune perception physique du monde réelL’humain vit dans un corps, l’IA est virtuelle
3. ÉmotionsRessent joie, peur, amour, honte, etc.Simule des émotions sans les ressentirL’humain ressent biologiquement, l’IA imite
4. Identité personnelleConstruit une histoire de vie et une continuité du moiPas de mémoire vécue, pas de sentiment de soiL’humain évolue, l’IA reste statique
5. Conscience de la mortSait qu’il va mourir, agit avec cette conscienceNe connaît pas la finitude, ni le sens du tempsLa mort donne du sens à la vie humaine, pas à l’IA
6. Appartenance socialeVit dans des cultures, des normes, des relationsPas de famille, d’attachement ou d’exclusionL’IA ne fait pas partie d’un tissu social
7. Désir et volontéA des envies, des rêves, des impulsionsSuit des instructions, sans volonté propreL’IA n’a pas de désir personnel
8. Expérience subjectiveRessent les choses de l’intérieurN’a pas de conscience ni d’intérioritéL’IA pense “à vide” sans sensations
9. Compréhension du sensComprend avec le contexte et l’intentionFait des associations statistiquesL’IA devine les bons mots, pas leur sens profond
10. Raisonnement intuitifPeut avoir des éclairs de génie ou d’intuitionSuit des modèles prédictifsL’IA n’a pas de “pressentiment”
11. Plasticité et adaptationApprend tout au long de la vieDoit être réentraînée manuellementLe cerveau humain se transforme naturellement
12. Erreurs significativesPeut apprendre de ses erreurs et en tirer un sensFait des erreurs mécaniques ou techniquesL’erreur humaine peut être créative ou révélatrice
13. Apprentissage en contexte flouPeut apprendre dans des situations ambigüesA besoin d’un cadre bien définiL’IA ne sait pas improviser en milieu inconnu
14. Responsabilité moralePeut être tenu responsable de ses actesN’est qu’un outil, sans conscience éthiqueL’humain choisit, l’IA exécute
15. Fatigue et charge mentaleQuand c’est trop c’est trop, l’humain pète un câbleJamais fatigué… pfffL’humain a besoin de repos!

✨ J’en retiens quoi ?

Même si l’IA peut imiter certains comportements humains, elle ne vit rien de ce qu’elle produit.

Elle n’a ni corps, ni émotions, ni histoire, ni conscience. Mieux comprendre nos différences, c’est éviter de prêter à l’IAGen des intentions qu’elle n’a pas — et surtout, mieux valoriser ce qui fait la richesse de l’être humain et la jugeote qui va avec.

L’IAGen est donc un robot qui obéit à ma demande : donc question bidon, réponse bidon!

Comment utiliser le meilleur de l’intelligence artificielle et humaine?

J’ai lu un article génial de Benoit Raphael qui explique justement comment tirer le meilleur partie des IAGen en promptant différemment.

Il appelle cela : le « dialogue engineering » : l’art de construire une conversation avec l’intelligence artificielle

Voici les 6 points de la méthode : les fondations, l’exploration latérale, l’exploration verticale, le nettoyage, la vérification / ajustement et la formalisation.

Je te propose de découvrir le modèle et de l’appliquer ensemble à propos du coaching professionnel. A chaque fois, je vais mettre la définition de Benoit sur l’étape, mon prompt, la réponse de ChatGpt, mon analyse de la réponse.

Au fond, tu pourras toi aussi utiliser ce modèle pour les sujets de ton choix.

1. D’abord, les fondations

Définition de l’étape 1 : « je fais l’état des connaissances du modèle, je commence par une question ouverte pour laisser l’IA exposer sa compréhension initiale. »

Mon prompt : « Bonjour, que connais tu des bénéfices du coaching professionnel? »

Réponse de ChatGPT : Bonjour ! Le coaching professionnel apporte de nombreux bénéfices, que ce soit pour un individu, une équipe ou une organisation. Voici les principaux avantages, structurés de façon claire :

🔹 Pour la personne coachée (le coaché)

1. Clarté et prise de recul

Le coaching aide à mieux comprendre une situation, à clarifier ses objectifs, ses besoins et ses priorités, en sortant du « pilotage automatique ».

2. Confiance en soi et légitimité

En travaillant sur ses croyances limitantes, le coaché gagne en assurance, ose plus, s’affirme avec justesse.

3. Prise de décision plus sereine

Grâce à l’accompagnement, les choix sont plus alignés avec les valeurs et le contexte du coaché.

4. Développement des compétences relationnelles

Le coaching permet de mieux communiquer, gérer les conflits, écouter, coopérer… Des compétences précieuses dans tous les environnements.

5. Amélioration du bien-être

En se sentant mieux compris, plus aligné et plus autonome, le coaché réduit son stress et retrouve du plaisir au travail ou dans sa vie personnelle.

🔹 Pour les entreprises ou organisations

1. Meilleure performance individuelle et collective

Des salariés épanouis, plus motivés et mieux outillés prennent de meilleures décisions et s’investissent davantage.

2. Accompagnement du changement

Le coaching facilite les transitions (prise de poste, changement d’organisation, fusion, évolution de carrière…).

3. Prévention des risques psychosociaux

Un coaching bien mené contribue à réduire les tensions, prévenir l’épuisement ou les conflits.

4. Fidélisation et engagement des talents

Offrir un coaching est aussi un signal fort : l’organisation investit dans le développement de ses collaborateurs.

🔹 Sur le plan humain et durable

  • Développement de l’autonomie : Le coach ne donne pas de conseils, il aide à trouver ses propres solutions.
  • Responsabilisation : Le coaché devient acteur de son changement.
  • Transformation profonde : Le coaching va au-delà de la résolution d’un problème ponctuel, il travaille sur les mécanismes durables de fonctionnement

Mon analyse de la réponse : les trois points sont clairs et me permettent de comprendre que j’ai envie d’approfondir la partie sur « la personne coachée ».

2. Ensuite, l’exploration latérale

Définition de l’étape 2 : « je demande plusieurs approches ou solutions, j’évalue ou fais évaluer chaque option, j’établis des ponts avec d’autres concepts ou disciplines. »

Mon prompt : « Quelles sont les autres méthodes qui peuvent aider la personne coachée dans son travail? »

Réponse de ChatGPT : Il existe plusieurs méthodes complémentaires au coaching professionnel qui peuvent soutenir efficacement la personne coachée dans son développement personnel ou professionnel. Ces approches peuvent être intégrées par le coach (comme c’est le cas dans votre pratique) ou proposées en parallèle. Voici un panorama des principales :

🔹 1. PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

  • Utilité : Mieux comprendre ses modes de fonctionnement, changer ses schémas limitants, travailler ses objectifs.
  • Apports : Reprogrammation mentale, visualisation, ancrage de ressources, communication plus efficace.
  • Exemple : Recadrer une peur ou transformer une croyance limitante liée à un manque de légitimité.

🔹 2. Communication Non Violente (CNV)

  • Utilité : Améliorer les relations, gérer les conflits, exprimer ses besoins avec clarté et bienveillance.
  • Apports : Développement de l’empathie, authenticité dans les échanges, apaisement relationnel.
  • Exemple : Aider un manager à faire des feedbacks constructifs sans blesser.

🔹 3. Ennéagramme

  • Utilité : Mieux se connaître, comprendre ses mécanismes automatiques, ajuster ses réactions.
  • Apports : Travail sur l’ego, les motivations profondes, les zones de stress.
  • Exemple : Un coaché qui découvre qu’il fonctionne sur le perfectionnisme et apprend à lâcher prise.

🔹 4. Process Communication Model (PCM)

  • Utilité : Adapter sa communication à ses interlocuteurs, prévenir les malentendus et les tensions.
  • Apports : Lecture fine des profils de personnalité, gestion du stress, amélioration des relations.
  • Exemple : Un commercial apprend à s’adresser différemment à un client de type « Travaillomane » ou « Rebelle ».

🔹 5. Approche systémique

  • Utilité : Prendre du recul sur une situation en analysant les interactions et les jeux relationnels.
  • Apports : Vision globale, décodage des non-dits, action sur les leviers de changement durables.
  • Exemple : Comprendre pourquoi un collaborateur est en conflit permanent avec son équipe.

🔹 6. Serious games et cartes de coaching

  • Utilité : Stimuler la créativité, faciliter l’expression, lever des blocages de manière ludique.
  • Apports : Déclencheurs d’intuition, mise en mouvement rapide, travail symbolique.
  • Exemple : Utiliser des cartes « Forces » pour identifier les talents sous-utilisés d’un coaché.

🔹 7. Mindfulness et pratiques de pleine conscience

  • Utilité : Gérer le stress, développer la présence, clarifier les ressentis.
  • Apports : Apaisement, concentration, centrage.
  • Exemple : Accompagner un dirigeant à faire des pauses conscientes pour éviter le burn-out.

🔹 8. Mentorat ou co-développement

  • Utilité : Partager des expériences entre pairs, apprendre les uns des autres.
  • Apports : Intelligence collective, enrichissement mutuel, confiance.
  • Exemple : Un cadre en transition de poste rejoint un groupe de co-développement pour s’inspirer et valider ses choix.

Mon analyse de la réponse : soit mon prompt n’était pas assez clair, soit le robot n’a pas compris que la PNL, la CNV etc ne sont pas des « autres méthodes » mais des outils utilisés par le coach professionnel. Donc au stade 2, on voit déjà que la compréhension du sens par un robot a ses limites… 🙄

3. Puis, l’exploration verticale

Définition de l’étape 3 : « j’approfondis les pistes prometteuses, j’identifie des obstacles potentiels, je remets en question son raisonnement… ou le mien. »

Mon prompt : « Les méthodes que tu cites sont des outils du coach professionnel et non pas des autres méthodes. Donne moi les autres méthodes d’accompagnement, en dehors du coaching professionnel, pour aider la personne dans son travail? Compare chaque méthode au coaching professionnel pour expliquer la différence, le pour et le contre. »

Réponse de ChatGPT : Merci pour votre précision ! En effet, les approches que j’ai citées sont des outils intégrés dans le coaching professionnel. Vous souhaitez maintenant connaître les autres types d’accompagnement, différents du coaching, mais qui peuvent également aider une personne dans son travail, avec une comparaison claire des avantages et limites de chaque méthode par rapport au coaching professionnel.

Voici donc un panorama structuré et comparatif des principales méthodes d’accompagnement hors coaching, utilisées en entreprise ou à titre individuel :

🔹 1. Formation professionnelle

🎯 Objectif : Transmettre des savoirs ou des compétences techniques ou comportementales.

Par rapport au coachingFormationCoaching
ApprocheDescendante : l’expert transmetMaïeutique : le coach fait émerger
ContenuContenu structuré et standardiséContenu personnalisé
DuréeSessions ponctuellesAccompagnement dans le temps
PublicGroupes, parfois individusGénéralement en individuel ou petit groupe
AvantagesAcquisition rapide de compétences clés, économie d’échelleApprofondissement personnalisé, transformation durable
LimitesPeu de mise en pratique concrète, oubli rapideNécessite implication, moins de transmission directe

Complémentarité : Idéal de combiner formation (savoirs) et coaching (mise en application contextualisée).

🔹 2. Thérapie / Psychothérapie

🎯 Objectif : Guérir ou apaiser des blessures émotionnelles, des troubles psychiques, ou comprendre son passé.

Par rapport au coachingThérapieCoaching
TemporalitéTournée vers le passéOrienté vers le futur
CibleSouffrance psychique, mal-êtreObjectifs professionnels ou de développement
DuréeSouvent longue (mois/années)Généralement plus courte (quelques mois)
OutilsExploration émotionnelle, analyse, symboliqueQuestionnement, mise en action, responsabilisation
AvantagesTravail en profondeur, soulagement des blocages profondsDynamique, pragmatique, orienté solutions
LimitesMoins tourné vers l’action, parfois longNe traite pas les troubles psychiques ou traumatismes

Complémentarité : Coaching possible après ou en parallèle d’une thérapie, à condition que la personne soit stabilisée.

🔹 3. Mentorat

🎯 Objectif : Bénéficier de l’expérience et des conseils d’un pair plus expérimenté.

Par rapport au coachingMentoratCoaching
RelationAsymétrique (mentor = expert)Symétrique (coach = facilitateur)
ModePartage d’expériences, conseilsÉmergence des solutions par le coaché
CibleJeunes talents, transitions de carrièreTous types de problématiques
AvantagesInspiration, soutien concret, réseauAutonomie, responsabilisation
LimitesRisque de projection, conseils non adaptésPlus exigeant en introspection

Complémentarité : Coaching pour clarifier ses besoins, mentorat pour bénéficier d’un modèle inspirant.

🔹 4. Supervision

🎯 Objectif : Prendre du recul sur sa pratique professionnelle, notamment pour les métiers de la relation (coach, thérapeute, manager RH).

Par rapport au coachingSupervisionCoaching
Public cibleProfessionnels de l’accompagnementTout collaborateur ou manager
FocalisationAnalyse de la pratique, postureObjectifs spécifiques du coaché
FormatIndividuel ou collectifMajoritairement individuel
AvantagesSécurisation de la posture, prévention des dérivesDéveloppement global de la personne
LimitesMoins accessible au grand publicMoins centré sur la pratique métier

Complémentarité : Le coaching peut préparer à une posture professionnelle, la supervision l’affine.

🔹 5. Médiation

🎯 Objectif : Faciliter la résolution de conflits entre deux ou plusieurs parties.

Par rapport au coachingMédiationCoaching
CibleRelations conflictuellesDéveloppement individuel
PartiesPlusieurs personnes concernéesLe coaché seul (ou en coaching d’équipe)
OutilsCadre de parole, reformulation, accordsQuestionnement, introspection
AvantagesRétablit le dialogue, solutionne les conflitsDéveloppe la conscience de soi et des autres
LimitesNe développe pas durablement les compétences relationnellesMoins adapté aux conflits aigus à plusieurs

Complémentarité : Coaching après médiation pour intégrer les changements et éviter la rechute.

🔹 6. Conseil / Consulting

🎯 Objectif : Apporter des solutions expertes à une problématique spécifique.

Par rapport au coachingConseilCoaching
PostureExpert qui propose ou faitCoach qui fait émerger
CibleOrganisation ou individuIndividu ou équipe
Type de réponseDirective (diagnostic + solution)Co-construction de la solution
AvantagesEfficacité, expertise pointueAutonomie, durabilité du changement
LimitesPeu d’appropriation, dépendance possiblePlus lent dans certaines urgences

Complémentarité : Le conseil donne la carte, le coaching apprend à s’orienter avec.

🔹 7. Codéveloppement professionnel

🎯 Objectif : Résoudre des problèmes professionnels grâce à l’intelligence collective d’un groupe de pairs.

Par rapport au coachingCodéveloppementCoaching
ModeGroupe structuré, animation par un facilitateurRelation individuelle ou équipe
PrincipeTour à tour, chaque membre est “client”Le coaché est au centre en permanence
AvantagesPartage d’expériences, apprentissage collectifApproche personnalisée, introspective
LimitesMoins adapté à des sujets intimesMoins de diversité de points de vue

Complémentarité : Le coaching peut aider à mieux tirer parti des apprentissages du codéveloppement.

🟢 En résumé :

MéthodeCentrée sur l’individuRésolution de problèmesTransmissionTransformation durable
Coaching✅✅✅✅✅✅✅✅
Formation✅✅✅✅✅✅✅ (si suivie de coaching)
Thérapie✅✅✅✅ (souffrance)✅✅
Mentorat✅✅✅✅✅✅✅ (si bien accompagné)
Supervision✅✅✅✅✅
Médiation❌ (relation)✅✅✅✅ (limitée)
Conseil✅✅✅✅✅✅
Codéveloppement✅✅✅✅

Mon analyse de la réponse : le tableau donne de la clarté dans la réponse et effectivement les méthodes proposées ne sont pas du coaching professionnel. En revanche, ChatGpt ne fait pas la différence entre les méthodes centrées sur les individus et les méthodes en groupe… On peut très bien faire de la formation centrée sur l’individu… Pourquoi minimiser l’impact de la thérapie sur une transformation durable? Là encore, le robot apporte des réponses très biaisées. 

4. Je nettoie en permanence mon “contexte”

Définition de l’étape 4 : « je coupe une piste peu intéressante (en reprenant l’échange à ma question initiale), ou j’en consolide une autre (en demandant de récapituler). »

Mon prompt : « Si tu devais donner le top 5 des cas où le coaching professionnel est particulièrement utile et efficace (vs les autres méthodes listées ci-dessus), que pourrais-tu dire? Propose moi un exemple très explicite, de 5 lignes, dans un contexte professionnel avec une personne. »

Réponse de ChatGPT : Voici le top 5 des situations où le coaching professionnel est particulièrement pertinent et efficace, plus que la formation, la thérapie, le conseil ou le mentorat, avec pour chaque cas un exemple très concret en contexte professionnel :

🔹 1. Prise de poste ou évolution de rôle

👉 Pourquoi le coaching est le plus adapté : La personne doit trouver sa posture, ses repères et construire sa propre manière d’occuper la fonction. Ni un conseil standard, ni une formation ne suffisent.

Exemple : Claire, récemment promue manager d’une équipe qu’elle connaît bien, a du mal à se faire respecter sans devenir autoritaire. En coaching, elle explore sa posture, ses peurs, et met en place des rituels d’équipe adaptés à sa personnalité.

🔹 2. Manque de confiance ou de légitimité

👉 Pourquoi le coaching est le plus adapté : Le problème est intérieur, subjectif, mais ne relève pas de la thérapie. Il bloque l’action ou l’évolution.

Exemple : Mehdi, expert technique brillant, décline systématiquement les présentations clients. Grâce au coaching, il identifie une croyance limitante (“je ne suis pas assez clair à l’oral”) et expérimente une nouvelle manière de s’exprimer qui l’amène à animer un atelier en toute confiance.

🔹 3. Gestion de conflits relationnels ou tensions d’équipe

👉 Pourquoi le coaching est le plus adapté : Plutôt qu’intervenir sur le conflit lui-même (comme la médiation), le coaching agit sur la posture, les réactions et la communication.

Exemple : Sophie, cheffe de projet, se sent systématiquement agressée par son binôme. En coaching, elle prend conscience de son propre filtre de perception et apprend à poser des limites sans s’énerver. Leur collaboration redevient fluide sans intervention extérieure.

🔹 4. Besoin de clarification avant une décision importante

👉 Pourquoi le coaching est le plus adapté : Il permet d’éclairer les motivations profondes, les peurs, les freins, et de prendre une décision alignée.

Exemple : Julien hésite entre accepter une promotion avec plus de responsabilités ou partir lancer sa propre activité. Le coaching l’aide à faire émerger ce qui compte vraiment pour lui et à poser un choix en conscience, sans pression extérieure.

🔹 5. Prévention de l’épuisement ou du stress chronique

👉 Pourquoi le coaching est le plus adapté : Avant que la situation ne relève d’un suivi thérapeutique, le coaching peut remettre du sens, de la clarté et du pouvoir d’action.

Exemple : Amélie, cadre dynamique, se sent submergée et perd en efficacité. En coaching, elle identifie les causes de sa surcharge mentale, apprend à prioriser, et à dire non sans culpabilité. Elle retrouve un rythme soutenable sans changer d’emploi.

Mon analyse de la réponse : je suis agréablement surprise de la réponse de chatGPT. Les exemples sont clairs et explicites. J’ai juste un doute sur les têtes de chapitres… Pourquoi ce top 5 là et pas un autre? Sur quelles informations solides se base le robot… Mystère!

5. Ensuite, la vérification et l’ajustement

Définition de l’étape 5 : « Je demande des sources pour les vérifier sur Google, je lui demande d’identifier les éléments négligés. »

Mon prompt : « Donne moi des sources pour les vérifier sur Google, et identifie les éléments négligés »

Réponse de ChatGPT : Excellente demande ! Voici les sources pour vérifier la pertinence des cas où le coaching est particulièrement efficace, ainsi que les éléments souvent négligés ou sous-estimés dans les discours sur le coaching professionnel :

✅ Sources fiables pour vérifier les bénéfices du coaching professionnel dans les cas cités

Tu peux entrer les mots-clés ci-dessous sur Google avec un mot-clé comme site:.org ou site:.edu pour des sources académiques, ou rechercher des rapports spécialisés.

1. Prise de poste ou évolution de rôle

  • Mots-clés à chercher :
    • « coaching prise de poste efficacité »
    • « executive coaching leadership transition »
    • « transition de rôle coaching Harvard Business Review »
  • Sources possibles :
    • Harvard Business Review : articles sur les transitions managériales
    • Center for Creative Leadership (CCL) : études sur le leadership et le coaching
    • ICF Global Coaching Study (International Coaching Federation)

2. Manque de confiance ou de légitimité

  • Mots-clés à chercher :
    • « coaching confiance en soi au travail »
    • « syndrome de l’imposteur coaching »
    • « impact coaching soft skills »
  • Sources possibles :
    • International Coaching Federation – Études d’impact
    • Articles dans Psychology Today, Forbes Coaching Council
    • Recherches de Carol Dweck sur la mentalité de croissance (growth mindset)

3. Conflits relationnels ou tensions d’équipe

  • Mots-clés à chercher :
    • « coaching relations interpersonnelles au travail »
    • « conflit équipe coaching professionnel »
    • « intelligence émotionnelle coaching »
  • Sources possibles :
    • Daniel Goleman sur l’intelligence émotionnelle
    • Études du MIT Sloan Management Review sur le management relationnel
    • Articles du World Economic Forum sur les compétences comportementales

4. Clarification avant une décision importante

  • Mots-clés à chercher :
    • « coaching prise de décision professionnelle »
    • « coaching alignement valeurs travail »
    • « coaching orientation carrière »
  • Sources possibles :
    • ICF Research Portal
    • Études qualitatives sur la prise de décision accompagnée
    • Livres de Vincent Lenhardt, Marshall Goldsmith ou Nancy Kline

5. Prévention de l’épuisement professionnel

  • Mots-clés à chercher :
    • « coaching prévention burn-out »
    • « coaching stress management workplace »
    • « coaching santé mentale au travail »
  • Sources possibles :
    • INSERM et ANACT en France
    • Articles dans The Lancet, Psychology & Health
    • Études de BetterUp sur le bien-être au travail et coaching

❗ Éléments souvent négligés ou minimisés dans le discours sur le coaching :

Élément négligéPourquoi c’est important
🎯 Définition floue du coachingBeaucoup confondent coaching, conseil et thérapie. Cela nuit à sa crédibilité et à l’évaluation de son efficacité.
📏 Évaluation des résultatsPeu de démarches rigoureuses pour mesurer l’impact réel du coaching (indicateurs qualitatifs ou quantitatifs).
🔄 Complémentarité avec d’autres approchesTrop souvent, on oppose coaching/formation/thérapie au lieu de les articuler intelligemment.
🧠 Travail intérieur vs actionCertains attendent une “recette” rapide. Or, le coaching est exigeant : il pousse à l’introspection et à la responsabilisation.
🛑 Limites déontologiquesUn coach n’est pas formé pour gérer la souffrance psychique ou les traumatismes profonds. L’orientation vers un thérapeute est parfois nécessaire.

Mon analyse de la réponse : je suis assez déçue de ne pas avoir les liens vers toutes ces sources… j’aurais dû les demander dans le prompt. Je n’ai aucun moyen de vérifier qu’elles existent et le robot a pu totalement en inventer… D’autre part, je souhaitais avoir les éléments que LUI, ChatGPT, avait négligés ou minimisés… là encore, je pense que mon prompt n’était pas assez explicite… 

6. Enfin, je récapitule et formalise

Définition de l’étape 6 : « je lui demande de reformuler les points clés, de synthétiser les découvertes afin de parvenir à un livrable : une conférence, un texte, un manuel, un plan d’action, un prompt… »

Mon prompt : « Reformule les points clés, synthétise les découvertes afin de parvenir à un article pour mon blog (en respectant les recommandations de Google sur la longueur de l’article) »

Réponse de ChatGPT : Très bien. Voici un article de blog synthétique, structuré et optimisé SEO (environ 1 200 mots, idéal pour le référencement selon les recommandations de Google) qui présente :

  • les cas où le coaching professionnel est le plus efficace,
  • une comparaison avec d’autres méthodes d’accompagnement,
  • et les éléments souvent oubliés dans le discours sur le coaching.

🧭 Dans quels cas le coaching professionnel est-il le plus utile ? Ce que les autres méthodes ne font pas (aussi bien)

Le coaching professionnel est aujourd’hui bien connu… et parfois confondu avec la formation, le conseil ou même la thérapie. Pourtant, il a une valeur unique dans certains contextes, quand d’autres approches montrent leurs limites. Alors, quels sont les cas où le coaching est vraiment la méthode la plus efficace ? Et surtout : quelles situations relèvent d’autres accompagnements ?

Voici un éclairage clair, illustré et comparatif pour vous aider à y voir plus juste — que vous soyez manager, RH, dirigeant·e ou en réflexion personnelle.

💡 Le coaching, pour quoi faire exactement ?

Le coaching professionnel est un accompagnement personnalisé, temporaire et orienté vers un objectif. Il repose sur un processus de questionnement, d’introspection, de prise de conscience… et surtout de passage à l’action. Il ne donne pas de conseils : il aide la personne à mobiliser ses propres ressources.

Le coaching ne remplace pas la formation, le conseil ou la thérapie. Il les complète. Et parfois, il s’avère être la meilleure voie pour franchir certains caps professionnels ou personnels.

🏆 Top 5 des situations où le coaching est le plus utile

1. 🚀 Prise de poste ou évolution de rôle

Changer de fonction, devenir manager ou prendre la tête d’une équipe : autant de situations où les repères basculent. Ni la formation, ni le mentorat ne suffisent toujours à ajuster sa posture.

Exemple : Claire vient d’être promue manager d’une équipe qu’elle connaît bien. Elle oscille entre copinage et autorité maladroite. Grâce au coaching, elle trouve sa manière personnelle d’incarner son rôle, pose un cadre clair et améliore ses relations.

🟢 Le coaching aide à clarifier sa posture, gagner en confiance et trouver son style de leadership.

2. 🤐 Manque de confiance ou syndrome de l’imposteur

Lorsqu’un professionnel doute de sa légitimité, cela peut freiner sa progression. Le coaching permet de lever ces blocages sans entrer dans la sphère thérapeutique.

Exemple : Mehdi est un expert reconnu, mais refuse toujours de parler en public. En coaching, il prend conscience d’une croyance ancrée (« je suis trop confus à l’oral »), la déconstruit, et réussit à animer une présentation sans stress.

🟢 Le coaching agit comme un déclencheur de confiance et d’autonomie.

3. ⚡ Conflits ou tensions dans l’équipe

Quand les relations deviennent source de tension, la médiation peut apaiser… mais ne transforme pas toujours les comportements. Le coaching permet d’agir en amont ou en complément.

Exemple : Sophie, cheffe de projet, se sent agressée par un collègue. En coaching, elle identifie ses réactions automatiques, apprend à poser des limites sans rigidité, et parvient à restaurer un climat plus serein.

🟢 Le coaching change les interactions en travaillant sur la posture individuelle.

4. 🔍 Prendre une décision importante

Face à un tournant professionnel, le coaching permet de faire le tri entre les peurs, les injonctions extérieures et les désirs profonds.

Exemple : Julien hésite entre accepter une promotion ou lancer son activité. Le coaching l’aide à clarifier ses valeurs, à évaluer les risques, et à prendre une décision alignée avec lui-même.

🟢 Le coaching accompagne vers des choix lucides et responsables.

5. 🧯 Prévenir le burn-out ou retrouver de l’équilibre

Quand la surcharge s’installe, mais que le burn-out n’est pas encore là, le coaching peut éviter la rupture en réintroduisant du sens et de l’espace.

Exemple : Amélie ne déconnecte plus. En coaching, elle comprend qu’elle confond performance et hyperdisponibilité. Elle apprend à poser un cadre, à déléguer, et à ralentir sans culpabiliser.

🟢 Le coaching agit comme une prévention active du mal-être au travail.

🔄 Et les autres méthodes alors ?

Chaque méthode d’accompagnement a sa logique propre, ses forces et ses limites. Voici un comparatif clair :

MéthodePour quoi ?AtoutsLimites
FormationAcquérir des savoirs/compétencesContenu structuré, expertPeu de personnalisation, mise en œuvre limitée
ConseilRésoudre un problème avec une expertiseRapidité, solutions clés en mainRisque de dépendance, faible appropriation
ThérapieSoigner ou comprendre le passéTravail en profondeurNon orientée action, plus longue
MentoratÊtre guidé par un pair expérimentéModèle inspirant, réseauRisque de projection, pas toujours neutre
MédiationRésoudre un conflit entre personnesRestaure le dialogueNe développe pas durablement les compétences
SupervisionPrendre du recul sur sa pratique proPrévention des dérives, réflexivitéRéservé aux métiers d’accompagnement
CodéveloppementApprendre entre pairsIntelligence collective, entraideMoins adapté à des enjeux personnels profonds

Le coaching se distingue par sa capacité à activer la prise de conscience ET le passage à l’action, dans un cadre bienveillant mais exigeant.

⚠️ Ce qu’on oublie trop souvent à propos du coaching

Malgré sa popularité, le coaching est parfois mal compris. Voici ce qu’on oublie (ou passe sous silence) :

🔸 Ce que le coaching n’est pas :

  • ❌ Ce n’est pas une thérapie (il ne traite pas les blessures du passé).
  • ❌ Ce n’est pas du conseil (le coach ne dit pas quoi faire).
  • ❌ Ce n’est pas une recette magique (il demande implication et honnêteté).

🔸 Les risques si on l’utilise mal :

  • Coaching utilisé comme outil disciplinaire (ex. : « tu vas te faire coacher pour changer »).
  • Confusion de rôles : on attend du coach qu’il agisse à la place du coaché.
  • Coaching trop centré sur la performance sans questionner le sens.

🔍 Comment savoir si le coaching est adapté ?

Posez-vous (ou posez au bénéficiaire) ces quelques questions :

  • Est-ce que je sais déjà ce que je devrais faire… mais je n’arrive pas à passer à l’action ?
  • Est-ce que je suis face à un enjeu personnel, de posture, d’équilibre, ou de choix difficile ?
  • Est-ce que je suis prêt(e) à réfléchir, à changer de regard et à expérimenter de nouvelles pistes ?

✅ Si la réponse est oui, le coaching est probablement le bon levier.

📚 Pour aller plus loin (sources à consulter)

Vous pouvez approfondir le sujet avec ces ressources fiables :

✍️ En résumé

Le coaching professionnel n’est pas un remède universel, mais il devient inégalé quand il s’agit de travailler la posture, la prise de décision, les dynamiques relationnelles ou la confiance en soi. Il est souvent le chaînon manquant entre la formation et l’action, entre la connaissance et le changement réel.

Vous hésitez encore ? Faites le premier pas : un bon coach ne vous dira pas quoi faire, il vous aidera à trouver ce qui fonctionne pour vous.

Mon analyse de la réponse : ChatGPT reprend bien tous ce que nous avons exploré précédemment. MAIS, il reste biaisé… le dernier tableau sur les autres méthodes manque cruellement de finesse… 

En conclusion

J’adooooooooore la méthode de Benoit Raphael! Elle permet de mieux cerner un sujet en 6 étapes, avec un vrai « tour du sujet » :

1. D’abord, les fondations. Je fais l’état des connaissances du modèle, je commence par une question ouverte pour laisser l’IA exposer sa compréhension initiale.

2. Ensuite, l’exploration latérale. Je demande plusieurs approches ou solutions, j’évalue ou fais évaluer chaque option, j’établis des ponts avec d’autres concepts ou disciplines.

3. Puis, l’exploration verticale. J’approfondis les pistes prometteuses, j’identifie des obstacles potentiels, je remets en question son raisonnement… ou le mien.

4. Je nettoie en permanence mon “contexte” : Je coupe une piste peu intéressante (en reprenant l’échange à ma question initiale), ou j’en consolide une autre (en demandant de récapituler).

5. Ensuite, la vérification et l’ajustement : je demande des sources pour les vérifier sur Google, je lui demande d’identifier les éléments négligés.

6. Enfin, je récapitule et formalise. Je lui demande de reformuler les points clés, de synthétiser les découvertes afin de parvenir à un livrable : une conférence, un texte, un manuel, un plan d’action, un prompt…

Maintenant, je vois que les prompts doivent être vraiment précis pour éviter des incompréhensions, des biais ou des réponses impossibles à vérifier.

Les réponses vont évidemment dans le sens de ce que je demande et je trouve que l’article final manque de « nuances ». Oui le coaching professionnel est une méthode efficace mais pas besoin de « dégommer » les autres méthodes d’accompagnement de façon si grossière.

Est-ce que j’ai appris des choses nouvelles? Non pas vraiment car je connais le sujet.

Est-ce que cela m’a permis de gagner du temps? Non pas vraiment car la méthode demande de la réflexion.

Au fond qu’ai-je gagné? Pour moi, il s’agit d’apprendre à poser les bonnes questions! Savoir ce que l’on veut vraiment, prendre le temps de réflechir.

A ce stade de ma montée en compétence sur l’IAGen, ce que je retiens : dans un monde qui s’accélère, qui va de plus en plus vite, qui nous propose du « prêt à consommer » avec des petits émojis de partout, l’IAGen sera mon partenaire de réapprentissage. 

Si vous testez la méthode, laissez un feedback pour me dire ce que vous avez appris! 😉

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